Un nouveau fuseau russe en if
C'est décidément un bois parfait pour ces fuseaux qui doivent glisser entre les doigts lors de la mise en rotation. Celui-ci mesure 23 cm, pour un poids d'environ 29 grammes.
Le petit bol reprend les ornementations du fuseau.
Cette essence pleine de nuances se prête bien aux formes courbes, qui mettent en valeur les cernes du bois.
Un fuseau tibétain en zébrano
Ce fuseau est l'apllication des judicieux conseils envoyés par Jean-Lou, du blog "mes tournages sur bois". Il m'a encouragée à modifier l'ordre des étapes de réalisation, et les résultat a été concluant.
20 grammes sur la balance, 21cm de haut, et un bol à la forme épurée.
Les veinages du bois sont suffisants pour donner de l'intérêt à ce petit fuseau, pas besoin d'en faire plus.
Air force one
Ce fuseau a été adopté et baptisé par ma copine Carole.
Du bois d'amarante pour le bol et la fusaïole, du hêtre pour la tige, le tout en finition cirée.
Rapide, stable, une petite bombe. Ca se voit rien qu'à son profil, non ?
Sur la photo, la fusaïole venait d'être tournée, le bois n'avait pas encore retrouvé sa teinte rose naturelle que l'on distingue sur le bol, réalisé 2 semaines plus tôt.
Un bol en forme d'épure
Simple et minimaliste, un bol réduit à l'essentiel.
Simple mais technique, la forme du creux est un V très ouvert qui guide naturellement la pointe du fuseau vers le centre, lui évitant de se balader lors de sa rotation.
Tout simplement en cerisier... comment ai-je pu rester si longtemps sans tourner cette essence délicieuse ? Celle qui, en quelques minutes, m'a rendue accro au tournage du bois, par l'odeur enivrante qu'elle dégage sous la chaleur des outils.
Le kit fuseau russe en bubinga
Ce petit fuseau compact a reçu son bol assorti la semaine dernière.
J'ai cherché à répondre sur le bol aux ornementations du fuseau, et même si, au final, ça évoque un peu un coquetier, je trouve l'ensemble plutôt assorti.
La rotation est facile à obtenir, le fuseau bien équilibré tourne longtemps. C'est la preuve qu'un fuseau russe n'a pas forcément besoin d'une très longue tige pour faire son job !
Un fuseau tibétain en padouk
Celui-là m'a donné de la peine, ce bois si éclatant pique le nez, la gorge et les yeux, sa sciure très fine traverse même les masques de niveau 3. Il me reste un peu de bois en stock, pas sûr que je m'y remette dans l'immédiat.
Avec ce fuseau, j'ai cherché la vitesse, avec une fusaïole légère et très compacte, qui rend plus facile la mise en rotation.
Et pour contreblancer la légèreté du fuseau et le stabiliser, j'ai tourné un bol plutôt massif aux dimensions généreuses.
Ce bois n'est pas un cadeau à travailler, mais quel résultat sous une finition cirée !
Un fuseau russe en bubinga
Cette fois, j'ai réussi à faire un beau petit museau bien lisse à ce fuseau en bois rouge.
Les veinages du bois sont bien mis en valeur par les ornementations de la base du fuseau.
Il est relativement court (20cm), je pense donc l'associer à un bol un peu surélevé.
Un phang effilé
Tourné dans un fin carrelet d'if, moins large et plus long que ses prédécesseurs, ce fuseau du Ladakh m'a permis de sentir que j'approchais d'un bon compromis entre inertie et souplesse de lancer en rotation.
L'if est une essence qui réagit incroyablement bien au polissage et au cirage, et le tournage révèle souvent de jolies nuances indétectables sur le carrelet brut.
Et ce fuseau est accompagné d'un bol assorti, légèrement surélevé pour un filage zen sur le canapé.
Adopté par celle qui est à l'origine de mon amour du filage et des teintures, rien que ça.
Alors, si je vous dis que je suis flattée... ?
Un fuseau phang avec son petit bol assorti
Tous deux sont en méranti, taillés dans un carrelet trouvé dans une scierie lilloise. C'est un bois très léger dont je ne savais pas trop quoi penser, à l'état brut il avait une texture pas forcément agréable, qui me rappelait le bois des encadrements de fenêtres.
Il a bien réagi au tournage, il a été métamorphosé par le ponçage, et ses surfaces légèrement rosées ont pris une belle nuance brillante et nacrée.
Au final, un fuseau léger dans la main, mais qui a une inertie satisfaisante, et surtout, qui est très facile à lancer en rotation.
Le voici tout habillé, à la fin de son épreuve de test.
Des fuseaux en bois exotique
Il a fallu attendre que ça mûrisse un peu avant que je ne refasse des fuseaux classiques à fusaïoles rondes, trop de ratés m'avaient un peu refroidie au mois de juin.
Entre-temps, j'ai investi dans un kit de mors "custom", des grosses pièces de plastique dur dans lesquelles on taille des mâchoires sur mesure pour maintenir les pièces sur le tour sans risquer de laisser des marques sur le bois.
Le résultat est très concluant, je peux maintenant achever des belles finitions des deux côtés de mes fusaïoles, tout en les gardant parfaitement centrées.
Trois fuseaux sont à présents terminés: un fuseau tibétain en zébrano, une vraie petite bombe, rapide et qui semble ne jamais vouloir s'arrêter de tourner.
Un fuseau "top-whorl" en amarante, premier de mes fuseaux équipé d'une petite encoche à l'arrière du du crochet, dans laquelle la laine vient naturellement se bloquer.
Et un "bottom-whorl" en amarante, pour lequel j'ai particulièrement soigné le dessus, visible lors du filage.
Me voilà réconciliée avec les fusaïoles.